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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 21:15

La réponse est NON.

Tous les gouvernements de la planète, qui financent cette monstruosité onusienne technocratique qu'est le GIEC, ont mis tous leurs oeufs dans le même panier. Ils s'apprêtent à lutter à grands frais - c'est-à-dire à nos frais - contre les émissions de CO2 d'origine humaine, qui seraient la cause du problématique réchauffement climatique, dont on nous rebat les oreilles depuis trop longtemps.

 

Alors que gouverner c'est prévoir, ces gouvernements de la planète n'envisagent pas d'autre scénario que celui-là. Comme le disait Serge Galam dans son livre Les scientifiques ont perdu le Nord , ils prennent ainsi une lourde responsabilité devant l'humanité. Certains de leurs soutiens n'hésitent pas, paradoxalement, à qualifier ceux qui refusent le dogme du réchauffement anthropogénique de criminels contre l'humanité. Sans rire. Il faut dire que ce n'est pas l'humour qui étouffe ces sectaires d'un nouveau genre ...

 

Le grand climatologue français, Marcel Leroux, en son temps, a montré que le CO2 ne pouvait être la cause d'un hypothétique réchauffement climatique. Il ne pouvait éventuellement qu'en être un effet (voir mon article Mort du climatologue dissident Marcel Leroux ). De plus, un autre scientifique, suisse cette fois, Jacques Lévy, faisait remarquer que la part humaine dans les émissions de CO2 était minime (voir mon article La note discordante de Jacques Lévy sur le réchauffement  ) et ne pouvait donc pas être l'éventuelle explication.

 

Sans tomber dans le travers des affidés du réchauffement, qui font flèche de tout bois pour justifier leur croyance, le refroidissement que nous connaissons en ce moment pourrait bien être le signe annonciateur du scénario envisagé par des scientifiques qui n'ont pas la faveur des média et qui, eux, se basent sur l'observation. Pourtant les média, toujours à l'affût de catastrophes, qui assurent leur gagne-pain, pourraient en faire leurs choux gras, très gras. Mais ce serait reconnaître qu'ils se sont une nouvelle fois mis le doigt dans l'oeil. Par cupidité ...

 

En effet le scénario envisagé par ces scientifiques serait celui d'un refroidissement climatique, beaucoup plus alarmant en réalité que le réchauffement annoncé à cors et à cris. Pour ma part j'espère que les scientifiques en question se trompent. Seulement, à la différence des pseudo-scientifiques du GIEC, ils ne se basent pas sur des modèles informatiques incapables de rendre compte de la complexité des paramètres climatiques. Ce qui ne laisse pas de m'inquiéter.

Le site Pensée Unique ici ) - dont la devise est : "En matière de Sciences le scepticisme est un devoir" - consacre depuis des mois un dossier sur le thème "Préparons nous au refroidissement"( ici ), qu'il met à jour régulièrement. Trois sortes d'études conduisent à la probabilité d'un refroidissement :  l' "analyse statistique sur l'évolution de la température de la planète sur de longues périodes précédant l'époque actuelle", "l'évolution des températures océaniques" et "le déclin éruptif des cycles solaires". L'ennui est que toutes ces études convergent vers des résultats diamétralement opposés à ceux du GIEC.

L'analyse statistique montre qu'il n'y a pas corrélation entre le taux de CO2 et l'évolution de la température de la planète, ce dont nous nous doutions. Effectuée par des savants américains aussi bien que par des savants russes, l'analyse statistique  fait apparaître des cycles de température de la planète d'une périodicité de 60 à 70 ans. En prolongeant les courbes de ces cycles nous serions à la veille d'un refroidissement...

L'évolution des températures océaniques va elle aussi dans le sens d'un refroidissement. D'une part l'oscillation pacifique multidécennale a rejoint la Niña : ce qui serait le signe d'un refroidissement de la planète pour les 20 ou 30 prochaines années. D'autre part l'oscillation atlantique multidécennale, prise en compte récemment par les ordinateurs du GIEC, qui a du coup revu ses projections à la baisse, devrait se traduire par une stabilisation de la température, voire un refroidissement pendant au moins une dizaine d'années dans la partie du globe, où elle se manifeste, ce quelle que soit l'évolution du taux de CO2 !

Quant au déclin éruptif des cycles solaires, il devrait se traduire par un refroidissement sans doute intense sur toute la planète. En effet les cycles solaires ont une périodicité de 11 ans. L'observation des cycles solaires de 1700 jusqu'à 2008 montre que les cycles solaires où l'activité éruptive est faible correspondent à des périodes de baisse de température. De même, plus longue est l'attente de la montée en puissance du cycle suivant, plus faible est l'intensité de ce dernier : l'actuel cycle solaire - le cycle 23 - s'éternise et l'activité éruptive est nulle depuis plus d'une année...

Sur le site Pensée Unique, l'internaute intéressé pourra avoir des détails sur ces différentes approches. Il se rendra compte que les vrais scientifiques ne sont pas pétris de certitudes et que, prudemment, ils parlent de probabilités. Encore une fois j'espère sincèrement qu'ils se trompent quand ils envisagent un refroidissement climatique, auquel malheureusement nos gouvernants ne nous préparent pas, parce qu'ils croient dur comme fer que le GIEC est infaillible.
Ou peut-être cela les arrangent-ils...


Francis Richard


PS

Il existe même des sites qui pensent que le refroidissement est déjà arrivé tel IceAgeTV  (
ici ), qui se présente comme la télé de tous les frissons :



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commentaires

I
Ici : http://www.laterredufutur.com/html/
Répondre
F
<br /> Merci beaucoup pour ce site que je ne connaissais pas !<br /> <br /> Pour permettre à l'internaute d'y accéder plus aisément je le mets en hypertetxte :<br /> <br />  http://www.laterredufutur.com/html/<br /> <br /> <br />
I
Ici aussi on parle de refroidissement climatique
Répondre
F
<br /> Ce serait intéressant de nous dire où...<br /> <br /> <br />
B
Une petite correction au sujet de votre affirmation "L'analyse statistique montre qu'il n'y a pas corrélation entre le taux de CO2 et l'évolution de la température ..". Il me semble qu'Al Gore montre une telle corrélation dans sa "vérité qui dérange". Ce qu'il ne dit pas expressément, c'est que le taux de CO2 suit la température avec un délai de quelques centaines d'années. Donc plutôt une inversion de cause et effet.<br /> <br /> Une découverte intéressante vient de la Finlande. Intéressante parce qu'elle nous montre que tout n'est pas encore acquis. Dans les eaux du nord de la Finlande, on trouve des troncs d'arbres qui ont été conservé durant des milliers d'années. Ces arbres donnent une indication sur l'évolution de la limite de la zone de forêts et par conséquent sur les températures qui ont dû y régner dans le passé.<br /> Ainsi, on estime que la température moyenne dans cette région, il y a quelques milliers d'années, a dû être considérablement au dessus de la température actuelle. <br /> http://www.climateaudit.org/?p=4783<br /> <br /> Par contre on n'a pas trouvé ni 4x4, ni sites industriels pétrifiés qui datent de cette époque.
Répondre
F
<br /> Il s'agit d'une question d'échelle.<br /> <br /> Le site "Pensée Unique" - dont j'ai mis le lien dans mon article - reproduit une courbe du siècle passé où l'on voit très nettement que la température baisse alors que le taux de CO2<br /> continue de monter. Cela se produit notamment entre 1940 et 1975. Au regard de quelques centaines d'années, ce n'est effectivement pas grand chose...et votre remarque est donc très<br /> pertinente.<br /> <br /> <br />

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  • : Le blog de Francis Richard
  • : Ce blog se veut catholique, national et libéral. Catholique, il ne s'attaque pas aux autres religions, mais défend la mienne. National, il défend les singularités bienfaisantes de mon pays d'origine, la France, et celles de mon pays d'adoption, la Suisse, et celles des autres pays. Libéral, il souligne qu'il n'est pas possible d'être un homme (ou une femme) digne de ce nom en dehors de l'exercice de libertés.
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  • Francis Richard
  • De formation scientifique (EPFL), économique et financière (Paris IX Dauphine), j'ai travaillé dans l'industrie, le conseil aux entreprises et les ressources humaines, et m'intéresse aux arts et lettres.
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