Dans sa préface au monologue Le nez dans le soleil d'Oskar Freysinger, Marc Bonnant blâmait l'auteur de ne pas avoir suivi son conseil d'écrire sous pseudonyme:
"Vous êtes un écrivain, mais aussi un homme politique. Votre nom qui politiquement résonne ne peut en ces temps imbéciles que nuire à l'auteur.
Ils auraient été mille et cent à s'extasier si vous aviez su rester anonyme. Ils se montreront critiques parce que c'est vous."
Oskar Freysinger récidive avec un roman cette fois, Garce de vie.
Après en avoir fait l'éloge mérité je ne peux que conclure ainsi mon article paru ce jour sur le site lesobservateurs.ch:
"N’en déplaise à d’aucuns, Oskar Freysinger est bel et bien un écrivain, comme Le nez dans le soleil le laissait présager. Il suffirait aux perclus de préjugés à son égard de passer la couverture et d’oublier qui est le signataire pour s’en convaincre aisément."
Francis Richard
Garce de vie, Oskar Freysinger, 120 pages, Editions Attinger