- La concentration en gaz à effet de serre, et notamment en CO2, augmente, la température moyenne de l'atmosphère augmente, donc les émissions de gaz à effet de serre sont responsables du "réchauffement climatique" global.
- L'homme émet des gaz à effet de serre, par son activité - et par sa respiration - la concentration de gaz à effet de serre augmente, donc l'homme est responsable du "réchauffement climatique" global.
- A chaque doublement de concentration du CO2 la température moyenne augmente de 3°C.
- Le réchauffement climatique est responsable de catastrophes naturelles.
Tout cela n'est pas scientifique, mais c'est diablement vendeur auprès de ceux qui n'y connaissent rien tels que les politiciens et le public dans son ensemble.
C'est diablement vendeur auprès de scientifiques qui reniflent la bonne affaire pour alimenter en subsides leurs instituts.
C'est diablement vendeur auprès de tous ceux qui ont une dent contre le capitalisme, sans lequel il n'y aurait pas eu de développement, ce dont ils se plaignent amèrement.
C'est diablement vendeur auprès de gouvernements de pays émergents - ou pas, d'ailleurs - qui trouvent là matière à réclamer des sous aux pays riches qui se seraient développés sur leur dos en réchauffant le climat et, ce faisant, seraient responsables de catastrophes naturelles chez eux.
Les pays riches, où sont nées les thèses sur le "réchauffement", par leur orgueil à prétendre tout connaître, se sont ainsi donnés des verges pour se faire fouetter le fondement, même si ces thèses en sont dénuées.
L'ennui c'est que :
- Au cours des dix dernières années la température moyenne a diminué, tandis que la concentration de gaz à effet de serre a continué d'augmenter, ce qui n'est pas la première fois dans l'histoire de la Terre.
- La part due à l'homme dans l'augmentation de la concentration de gaz à effet de serre est minime, le rôle du principal des gaz à effet de serre, la vapeur d'eau, n'est invoqué par les pseudo-scientifiques que pour justifier leur théorie et il est négligé quand il lui est contraire.
- En réalité le "pouvoir réchauffant" du CO2 est surestimé et le doublement de sa concentration ne se traduirait que par une augmentation de 0.5° C, en l'absence de tout autre facteur.
- Il n'y a pas davantage de catastrophes naturelles qu'auparavant et il est de toute façon impossible de trouver un lien de cause à effet entre le "réchauffement" et elles.
Au sujet de ce dernier point il est devenu commode d'attribuer au réchauffement tous les maux de la Terre, ce qui permet de ne pas rechercher d'autres causes. C'est ainsi que j'attribue les chutes de neige tombées hier sur Lausanne au réchauffement climatique...comme je suis sûr que les participants à la Conférence de Copenhague font de même pour leur lieu de réunion, où la neige n'était pas tombée pour Noël depuis 14 ans... (photo ci-dessus, tirée d'ici).
A quoi a abouti ladite Conférence ? (voir 24 Heuresici)
- A limiter la hausse de la température moyenne à 2°C, en jouant de manière désordonnée sur le thermostat que seraient les émissions de gaz à effet de serre.
- A rien de précis ni de contraignant, chaque pays se contentant de prendre les engagements - d'émissions et de versements d'espèces sonnantes et trébuchantes - qu'il veut et de les annoncer quand il veut.
- A se réunir dans six mois, dans un an, pour en discuter à nouveau.
Un des mes internautes fidèles, qui n'est autre que mon fils aîné, n'a pas résisté, pour illustrer ce qui s'est passé à la Conférence de Copenhague, à rappeler à mon bon souvenir la fable de La Fontaine que voici (Livre II, II), intitulée Conseil tenu par les Rats :
Un Chat, nommé Rodilardus
Faisait des Rats telle déconfiture
Que l'on n'en voyait presque plus,
Tant il en avait mis dedans la sépulture.
Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou,
Ne trouvait à manger que le quart de son sou,
Et Rodilard passait, chez la gent misérable,
Non pour un Chat, mais pour un Diable.
Or un jour qu'au haut et au loin
Le galant alla chercher femme,
Pendant tout le sabbat qu'il fit avec sa Dame,
Le demeurant des Rats tint chapitre en un coin
Sur la nécessité présente.
Dès l'abord, leur Doyen, personne fort prudente,
Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,
Attacher un grelot au cou de Rodilard ;
Qu'ainsi, quand il irait en guerre,
De sa marche avertis, ils s'enfuiraient en terre ;
Qu'il n'y savait que ce moyen.
Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen,
Chose ne leur parut à tous plus salutaire.
La difficulté fut d'attacher le grelot.
L'un dit : "Je n'y vas point, je ne suis pas si sot";
L'autre : "Je ne saurais."Si bien que sans rien faire
On se quitta. J'ai maints Chapitres vus,
Qui pour néant se sont ainsi tenus ;
Chapitres, non de Rats, mais Chapitres de Moines,
Voire chapitres de Chanoines.
Ne faut-il que délibérer,
La Cour en Conseillers foisonne ;
Est-il besoin d'exécuter,
L'on ne rencontre plus personne.
Il faudra tout de même aux contribuables des pays riches bourse délier pour prix de leur crédulité...
Francis Richard
Nous en sommes au
518e jour de privation de liberté pour Max Göldi et Rachid Hamdani (de droite à gauche), les deux otages suisses en Libye