Hier, dimanche, à 15 heures, des églises suisses se sont mises à sonner le tocsin, pendant 15 minutes, "contre la catastrophe
climatique" [sic]. Ce sont, selon la TSR (ici), 560 paroisses de toutes
confessions qui ont ainsi répondu à l'appel d'Action de carême et de Pain pour le prochain [ici d'où j'ai tiré la magnifique photo ci-contre].
Une de mes internautes fidèles m'a signalé ce délire dans un commentaire d'hier à mon article Le "climato-sceptique" Vincent Courtillot censuré par le CNRS . A 15
heures je me trouvais dans ma maison de Chatou en France et n'ai donc pas eu à subir cette sonnerie de cloches à toute volée. Encore que, de toute façon, aurais-je été là, les oreilles
des Lausannois semblent avoir été épargnées et que les miennes l'auraient été également.
Pourquoi ce tintamarre - les cloches ont sonné 350 fois, en référence aux 350 ppm de CO2 dans l'atmosphère, qui serait le taux acceptable, "selon de nombreux
scientifiques" [sic] ?
"Comme dans le temps lorsque les inondations ou les incendies menaçaient : le changement climatique doit en effet être urgemment stoppé" nous dit le
communiqué de presse du 8 décembre 2009, reproduit (ici).
L'internaute, qui a lu, ou lira, mon article Le grand climatologue Richard Lindzen demande de
résister à l'hystérie sur le climat , sait, ou saura, qu'il est surtout urgent de tromper le public ignorant avant qu'il ne s'aperçoive que c'est du pipeau, c'est-à-dire que le
réchauffement est infime et qu'il n'est responsable d'aucune catastrophe.
Les églises sont championnes de la culpabilisation fallacieuse des ouailles, au mépris de l'intelligence de ces dernières. Ce communiqué ne manque pas d'être conforme à cette
fâcheuse inclination :
"Ce sont principalement les populations vivant dans des pays pauvres qui subissent les conséquences négatives du changement climatique. Sécheresses et inondations détruisent les récoltes ; le problème de la faim s’aggrave. Pourtant, l’essentiel de la responsabilité incombe aux pays industrialisés et à leurs abondantes émissions de gaz à effet de serre."
Les églises suisses ne me semblent donc pas inspirées par l'Esprit Saint, puisqu'elles sont crédules - elles se laissent tromper par un consensus
scientifique de façade, celui du GIEC. Elles admettent, sans barguigner, que le réchauffement climatique est d'origine humaine, qu'il est dû aux gaz à effet de
serre et qu'il est responsable de tous les maux sur Terre. Seraient-elles plutôt guidées par un esprit malin pour se faire ainsi les caisses de résonance de la nouvelle religion
écologico-politique ?
En examinant la liste des paroisses (ici), qui ont participé à cette bouffonnerie, et qui seraient au nombre de 536, je remarque, avec un certain
soulagement, que les paroisses catholiques se sont peu prêtées à cette hystérie climatique : 26 au total, si j'ai bien compté. Même si je suis peiné qu'une organisation
catholique, telle qu'Action de carême , ait patronné pareille fumisterie.
Francis Richard
Nous en sommes au
513e jour de privation de liberté pour Max Göldi et Rachid Hamdani (de droite à gauche), les deux otages
suisses en Libye