Aujourd'hui c'est Noël. Le début de ce qu'on appelle plaisamment la trêve des confiseurs. Il convient donc de marquer une pause et de ne plus écrire - provisoirement tout du moins - d'articles qui dérangent la science prétendument établie définitivement sur la question climatique...
Cette année avait lieu, à Paris, la COP21, c'est-à-dire la grande messe de cette fausse religion qu'est le climatisme. Pour répondre à la certitude arrogante des grands prêtres de cette religion, il fallait bien consacrer quelques notes de lectures, hérétiques ou agnostiques, quitte à encourir injures et fulminations.
Ce fut donc chose faite, sur ce blog, qui refusa de donner la parole à la vulgate, répandue suffisamment déjà dans la quasi totalité des médias.
Voici la liste de ces notes, classées dans l'ordre inverse de parution:
L'idéologie du réchauffement de Rémy Prud'homme
La comédie du climat d'Olivier Postel-Vinay
Climat: j'accuse de Christian Gerondeau
L'innocence du carbone de François Gervais
Climat: 15 vérités qui dérangent 3/3: réception des rapports du GIEC et conclusions
Climat: 15 vérités qui dérangent 2/3: rapports scientifiques du GIEC
Climat: 15 vérités qui dérangent 1/3: nature du GIEC
Changement climatique de Philippe de Larminat
Climat investigation de Philippe Verdier
Mon soutien au collectif des climato-réalistes
A côté de la vulgate climatiste, il existe bien d'autres textes en anglais, tels que ceux-là parus en français, qui viennent la contredire et qui ne sont pas dépourvus d'arguments, n'en déplaise aux croyants et aux crédules...
Blaise Pascal, qui s'est inspiré de Michel de Montaigne, n'est pas tendre avec ceux qui font les entendus, c'est-à-dire avec ceux qui croient savoir et qui ignorent en fait qu'ils ne savent pas, mais qui donnent à entendre aux autres qu'ils savent:
Le monde juge bien des choses, car il est dans l'ignorance naturelle, qui est le vrai siège de l'homme. Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît. Ceux d'entre deux, qui sont sortis de l'ignorance naturelle, et n'ont pu arriver à l'autre, ont quelque teinture de cette science suffisante, et font les entendus. Ceux-là troublent le monde, et jugent mal de tout. Le peuple et les habiles composent le train du monde; ceux-là le méprisent et sont méprisés. Ils jugent mal de toutes choses, et le monde en juge bien. (Pensée 327, édition de Léon Brunschvicg)
Montaigne disait plus crûment:
Les mestis, qui ont dédaigné le premier siege de l'ignorance des lettres, et n'ont peu joindre l'aultre (le cul entre deux selles, desquels je suis et tant d'aultres), sont dangereux, ineptes, importuns...
Il ne faut pas confondre la science qui est réfutable par la raison avec la foi qui ne l'est pas.
Blaise Pascal, encore lui, disait:
La foi est un don de Dieu; ne croyez pas que nous disions que c'est un don du raisonnement. Les autres religions ne disent pas cela de leur foi; elles ne donnaient que le raisonnement pour y arriver, qui n'y mène pas néanmoins. (Pensée 279, ibidem)
Ces deux pensées, en cette absence de débat sur la question, ne donnent-elles pas matière à réflexion? Puissent d'aucuns s'en nourrir, pendant la trève...
Francis Richard