Un an après, le moment est venu de comprendre ce qui s'est passé depuis l'émergence de ce virus et de la crise qu'il a contribué à déclencher...
La crise a été mal gérée en France, dit le Professeur. Pour avoir dit le premier cette vérité et avoir dit notamment, sur BFM le 15 juin 2020, que 20 à 25000 personnes ne seraient pas mortes de la Covid-19 si elles avaient été traitées, il a été exécuté, comme dans la chanson de Guy Béart.
EXÉCUTÉ
Il a été démis de ses fonctions:
- de président du Conseil scientifique de la Fédération de la maladie de Lyme,
- de vice-président de cette fédération qu'il a lui-même créée.
Son titre de chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches lui a été retiré.
Le 10 décembre 2020, l'Ordre des médecins a porté plainte contre lui et contre six autres médecins pour propos controversés. Il s'agit en plus de lui interdire d'exercer.
SON CV
Pourtant le Professeur n'est pas n'importe qui. Il a été:
- pendant quinze ans conseil en santé publique au Ministère de la Santé
- expert pour les agences françaises et européennes du médicament et à l'OMS
- président de la commission spécialisée maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique
- professeur de maladies infectieuses et tropicales à l'université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines
- pendant vingt-sept ans chef de service maladies infectieuses de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches.
IL N'EST PAS SEUL À DIRE LA VÉRITÉ
A-t-il été et est-il le seul à dire que la crise a été et est mal gérée? Que nenni. Aussi bien en France qu'à l'étranger.
Pour ne parler que de la France, il cite entre autres:
- la Coordination Santé Libre,
- le collectif Réinfo Covid,
- le collectif Soignants pour une politique juste et proportionnée.
Ces différents collectifs représentent ensemble plusieurs dizaines de milliers de médecins, de soignants, de chercheurs et de citoyens. Rien que ça.
LA VÉRITÉ SUR LES VACCINS
Les vaccins à ARN messager tels que ceux de Pfizer ou de Moderna ne sont pas des vaccins mais de la thérapie génique : on vous injecte des acides (nucléiques) qui provoqueront la fabrication d'éléments du virus par vos propres cellules.
Or il n'est pas sûr que celui de Pfizer empêche la contamination, la réinfection ou la contagion: on ne sait pas précisément à quoi il sert. Quant à celui de Moderna, selon le propre aveu du labo, c'est un operating system...
Le principe d'un vaccin est le suivant: on vous injecte le virus désactivé et ça vous soigne. Seulement si l'on prend le cas d'AstraZeneca, sa mise au point a été laborieuse, mais comme la France en a commandé 28 millions de doses, on ne va pas gâcher!
Le point commun de ces labos est qu'ils ont tous été condamnés par le passé à de fortes amendes pour, par exemple, promotion illégale ou pratiques abusives, et que les contrats actuels passés avec eux leur assurent l'impunité en cas de problèmes...
LA VÉRITÉ SUR LES TRAITEMENTS
En France, l'État a choisi les vaccins pour soigner, alors qu'il y a incertitude sur leurs effets. En revanche il interdit de parler des traitements qui marchent contre la Covid-19.
Le Professeur Perronne revient sur l'hydroxychloroquine (Plaquenil) qui fait partie de ces traitements qui marchent et dont de nombreuses études confirment maintenant qu'elle est efficace quand elle est administrée à un stade précoce.
Seulement le gouvernement s'est basé sur l'étude bidon parue dans le Lancet pour l'interdire: Le ministre de la santé est-il revenu sur sa décision d'interdiction de l'hydroxychloroquine? Jamais. A-t-il seulement reconnu s'être précipité sur des études ayant fait scandale? Non plus. Il a persisté et signé.
Le Professeur revient également sur l'azithromycine, qui, associée à l'hydroxychloroquine, donne d'excellents résultats sur les personnes âgées. Utilisée seule depuis l'interdiction de cette dernière, elle est prescrite en masse, avec succès.
De nombreux médecins, dont le Professeur, ont demandé à pouvoir prescrire l'Ivermectine, qui, selon de multiples études, guérit de la Covid. En vain: Il se trouve juste que la boîte d'Ivermectine coûte 8,57 euros; celle de Plaquenil, 4,17 euros et celle d'azithromycine, 9,44 euros. Le Remdesivir en revanche, c'est 1970 euros le traitement. Et justement...
Le Professeur parle de traitements dont on ne nous a jamais parlé: l'Artemisia et la Nigelle; et de choses qu'on ne nous a jamais dites, à savoir qu'il vaut mieux prévenir que guérir et donc que pour faire face à un virus il faut renforcer les défenses immunitaires. C'est possible avec la vitamine D, la vitamine C, le zinc et le magnésium.
LA VÉRITÉ SUR LES TESTS, LES CONTAMINATIONS, LES CONFINEMENTS...
Pour avoir les résultats des tests PCR on fait ce qu'on appelle des cycles: En temps normal, pour trouver la présence d'un virus chez un patient on fait entre 35 et 40 cycles. Mais, pour le coronavirus, on en réalise entre 40 et 45. Ce qui permet de trouver du coronavirus quelque part...
Les personnes testées positives ne sont pas forcément contagieuses, comme le montre une étude de l'université de Harvard selon laquelle 90% d'entre elles ne seraient quasiment pas porteuses du virus.
L'OMS a dit deux fois [...] (en avril 2020 et dernièrement) ne pas préconiser le confinement comme mesure principale de lutte contre l'épidémie. Pourtant le gouvernement français continue, alors que les confinements répétés mènent les économies à la mort, ou en tout cas en réanimation.
LA VÉRITÉ SUR LE SYSTÈME DE SANTÉ
Qui décide en matière de santé publique? Ce sont, au sommet, le Président de la République, le Premier ministre, le Ministre de la Santé.
Qui les conseillent? Douze administrations et services:
- la Direction générale de la santé, DGS
- la Direction générale de l'offre de soins, DGOS
- la Direction générale la cohésion sociale, DGCS
- la Direction de la sécurité sociale, DSS
- la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, CNAMTS
- les Agences régionales de santé (au nombre de 18), ARS
- l'agence Santé publique France
- l'Agence nationale de sécurité du médicament, ANSM
- la Haute autorité de santé publique
- le Haut conseil de la santé publique, HCSP
- l'Académie nationale de médecine
- le Comité consultatif national d'éthique
Comme si cela ne suffisait pas, Emmanuel Macron en a créé dix autres:
- le Conseil scientifique
- le Comité analyse, recherche et expertise, CARE
- le Comité vaccin Covid-19
- le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale
- le Comité de contrôle et de liaison Covid-19, CCL-COVID
- le Comité vaccinal des citoyens (35 tirés au sort)
- la Task Force vaccins
- le Conseil de défense
- la Cellule interministérielle de gestion de la crise Covid
- le Comité technique des vaccinations de la Haute autorité de santé
Enfin il y a une conseillère mandatée pour gérer la communication de crise.
Tout ça, et la paperasse qui va avec (et sans doute à cause de ça), pour ne rien comprendre à la crise...
ILS ONT COMPRIS
Le Professeur, dans son introduction, écrit: Taïwan comptabilise 9 morts du coronavirus mi-février 2021. La Nouvelle-Zélande, 25 à la même date. En Islande, à la même période, 29 morts. En Finlande, 710; et en Norvège, 592.
Y a-t-il des similitudes entre ces pays très différents les uns des autres? La réponse est oui. Ils ont comme similitudes:
- de n'avoir jamais confiné leur pays en leur entier
- d'avoir testé en masse,
- d'avoir très vite isolé les patients infectés,
- d'avoir beaucoup communiqué,
- de ne pas avoir installé de climat angoissant, et d'avoir fait appel à la responsabilité de chacun,
- d'être tous dirigés par des femmes...
ILS N'ONT TOUJOURS RIEN COMPRIS
Le Professeur rappelle tous les ratages du gouvernement, les mensonges sur l'hôpital et le nombre de lits de réa, sur les masques, sur les tests, sur les contaminations, sur les confinements, sur les chiffres des morts, sur les modélisations.
Les résultats sont là: calamiteux. Pourquoi? Parce qu'on gouverne par la peur, avec les chiffres, les mots, les images. Et ce sont les libertés qui reculent devant l'extension des pouvoirs.
On dicte aux gens comment ils doivent vivre, ce qu'ils doivent acheter et où, comment ils doivent se distraire, comment ils doivent faire l'amour (au Canada), ce qui est essentiel pour eux et ce qui ne l'est pas.
On les infantilise, on les punit quand ils ne sont pas sages, on les félicite quand ils le sont, on les culpabilise et on les empêche de se révolter, on crée des tyrans et on réveille des petits chefs. Tout cela a un nom que le Professeur ne prononce pas mais qu'il faut bien appeler totalitarisme mou.
On ne délibère plus au Parlement, on fait taire les opposants politiques, on disqualifie les voix divergentes, on les censure, on les punit. Tout cela a un nom que le Professeur ne prononce pas non plus mais qu'il faut bien appeler dictature.
Alors l'avenir est sombre, que ce soit sur les plans médical, psychologique, social, économique et, même, écologique. Alors, en voyant ce désastre présent et annoncé, le Professeur a un rire nerveux, le rire de celui qui ironise pour ne pas se mettre en colère.
RETROUVER LA LIBERTÉ
Dans son introduction, ce qui pourrait servir de conclusion, il fait l'éloge de la liberté qui aurait permis et permettrait d'élaborer une politique sanitaire digne de ce nom:
Il est urgent de retrouver ce qui est censé être l'une de nos spécificités: la liberté de débattre, la liberté d'expression, la liberté de ne pas se faire insulter parce qu'on est favorable - ou opposé - à tel ou tel traitement. Bref, la liberté que la France a si longtemps porté en étendard dans le monde.
Francis Richard
Décidément, ILS n'ont toujours rien compris, Professeur Christian Perronne, 288 pages, Albin Michel
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